Photographe automobile : 5 erreurs de débutant à éviter absolument
- Pierre Coroller
- 19 juin
- 2 min de lecture
La photographie automobile est un art exigeant où la moindre erreur peut transformer une voiture d’exception en cliché banal. Si vous débutez ou souhaitez vous améliorer, voici les 5 pièges les plus fréquents… et comment les éviter.
❌ 1. Négliger les reflets

Le piège : la carrosserie d’une voiture est un miroir. On y voit souvent le photographe, son trépied, voire des éléments gênants du décor (poteaux, bâtiments, etc...)
Comment l’éviter :
Choisissez votre angle avec soin.
Utilisez des focales longues pour rester à distance.
Évitez les zones très encombrées visuellement ou travaillez tôt le matin / tard le soir pour des reflets plus doux.
❌ 2. Photographier en pleine journée

Le piège : la lumière dure du milieu de journée crée des ombres trop marquées, des reflets brûlés et une perte de détails.
Comment l’éviter :
Shootez pendant les heures dorées (golden hour) : au lever ou au coucher du soleil.
Préférez les jours légèrement couverts pour une lumière diffuse plus flatteuse.
❌ 3. Mauvais choix de décor

Le piège : un arrière-plan sans intérêt ou trop chargé détourne l’attention du véhicule et nuit à la lisibilité de l’image.
Comment l’éviter :
Privilégiez les environnements cohérents avec le style de la voiture (urbain pour une citadine, nature pour un SUV, site industriel pour une sportive...).
Vérifiez la propreté du sol et l’absence d’éléments gênants.
❌ 4. Oublier le storytelling

Le piège : photographier une voiture juste "parce qu’elle est belle", sans intention, donne des images plates.
Comment l’éviter :
Posez-vous la question : qu’est-ce que je veux transmettre ? Élégance, puissance, nostalgie, liberté ?
Mettez la voiture en contexte pour créer une histoire visuelle. C’est ce qui fera la différence.
❌ 5. Trop retoucher ou mal post-produire

Le piège : vouloir trop lisser, trop saturer ou exagérer les contrastes donne un rendu artificiel.
Comment l’éviter :
Restez fidèle à la réalité tout en sublimant les lignes.
Travaillez localement (ombres, reflets, détails) et gardez une cohérence colorimétrique.
N’oubliez pas que la post-production ne sauve pas un mauvais cliché.
🎯 En conclusion
L’erreur est humaine, surtout quand on débute. Mais en connaissant ces pièges, vous gagnerez du temps, de la qualité… et du style.
Photographier une voiture, c’est capturer bien plus qu’un objet : c’est figer un univers. Et cela commence par éviter ces 5 erreurs fondamentales.
🚗 Ma signature
Au fil des années, j’ai appris à faire de chaque voiture un personnage central. Je ne cherche pas à imposer un style figé mais à m’adapter, tout en gardant ma signature visuelle : celle d’un regard qui valorise autant l’objet que l’intention derrière. Et si ce métier demande beaucoup, il offre surtout énormément : de rencontres, d’adrénaline, de beauté mécanique et humaine.
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